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Patients atteints d’une TEV associée à un cancer : une grande avancée avec une dose réduite d’apixaban à 6 mois

Le New England Journal of medicine (NEJM) publie le 29 mars 2025, les résultats de l’essai clinique français Api-Cat, conduit par le professeur Isabelle Mahé de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et présidente du conseil scientifique de notre association, présentés au congrès de l’American College of Cardiology (ACC) qui s’est tenu à Chicago du 29 au 31 mars.
Cet essai de non-infériorité, randomisé en double aveugle, a inclus 1.766 patients ayant un cancer actif et une thrombose veineuse profonde proximale ou une embolie pulmonaire. Ayant déjà reçu six mois de traitement anticoagulant initial, le traitement a été poursuivi avec une dose réduite d’apixaban (2,5 mg deux fois par jour pendant 12 mois) pour le premier groupe et à pleine dose (5 mg) pour le second groupe. L’incidence cumulée des récidives de thrombo-embolie veineuse (TEV) a été de 2,1 % pour le premier groupe contre 2,8 % pour le second démontrant que le critère de non-infériorité de la dose réduite par rapport à la pleine dose était atteint. L’incidence des saignements cliniquement significatifs, regroupant saignements majeurs et saignements non majeurs cliniquement significatifs, a été statistiquement inférieure chez les patients recevant une dose réduite. Dans un communiqué de l’ACC, le professeur Mahé a indiqué que les résultats de cette étude devraient entraîner une actualisation des recommandations en préconisant l’extension du traitement avec un anticoagulant à dose réduite pour patients atteints présentant une thrombo-embolie veineuse associée à un cancer actif.

Voir l’article du NEJM (en anglais)

Voir le communiqué de presse de l’AP-HP

Voir la vidéo mise en ligne par le site Cardio-online

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