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FA et risque d’AVC : fermeture de l’AAG versus anticoagulation orale

Medscape (Ted Bosworth) publie le 20 novembre un article consacré aux résultats de l’étude randomisée Option. Menée sur 106 sites dans 10 pays, 1 600 patients atteints de fibrillation auriculaire et ayant bénéficié d’une ablation planifiée ont été randomisés. Au moins un risque modéré d’accident vasculaire cérébral était un critère d’entrée. Dans un groupe les patients ont été traités complémentairement par la fermeture de l’appendice auriculaire gauche (AAG) avec le dispositif Watchman FLX de la firme américaine Boston Scientific (qui a financé l’étude), les patients de l’autre groupe ayant reçu un anticoagulant oral actuellement commercialisé, sélectionné par l’investigateur traitant. Pour le critère composite d’efficacité principal de décès toutes causes confondues, d’accident vasculaire cérébral et d’embolie systémique, les taux à 36 mois étaient similaires dans les groupes de fermeture de l’AAG et d’anticoagulation (5,3 % contre 5,8 %). Cela a établi la non-infériorité de la fermeture de l’AAG par rapport aux anticoagulants. Pour le critère principal d’innocuité des saignements majeurs non liés à la procédure ou des saignements non majeurs cliniquement pertinents, les taux étaient plus faibles dans le groupe de fermeture de l’AAG que dans le groupe des anticoagulants oraux (8,5 % contre 18,1 %). Les caractéristiques initiales des deux groupes étaient comparables. L’âge moyen était d’environ 69 ans et environ un tiers des patients étaient des femmes. Environ 10 % des patients avaient déjà subi un accident vasculaire cérébral ou une attaque ischémique transitoire. Avant l’ablation, environ 40 % souffraient de FA persistante et 60 % de FA paroxystique (voir aussi nos articles portant sur l’AAG publiés les 11 avril 2023, 4 avril 2024, 20 août 2024 et 14 octobre 2024).

Voir l’article de Medscape (en anglais)

Voir l’abstract dans le New England Journal of Medecine (NEJM) (en anglais)

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