L’appendice auriculaire gauche (AAG) est un résidu embryologique. Chez 15 % des patients atteints d’une fibrillation auriculaire depuis plus de 48 heures non anticoagulés, on retrouve un thrombus dans l’oreillette gauche et dans 90 % des cas ce caillot se situe au niveau de l’AAG. Le traitement de la fibrillation atriale par isolation de la veine pulmonaire est efficace dans les formes paroxystiques, mais les résultats sont sous-optimaux dans les formes non paroxystiques. Il peut être combiné à la ligature transcutanée de l’AAG à l’aide d’un dispositif médical. L’essai randomisé en ouvert Amaze a été mené afin de vérifier auprès de 610 patients atteints de fibrillation atriale non paroxystique présente depuis moins de trois ans, l’intérêt de la ligature de l’AAG avec le système Lariat (AtriCure). Le critère principal d’efficacité était l’absence d’épisodes de fibrillation atriale de plus de 30 secondes un an après l’intervention. Selon cette étude, publiée dans le Journal of American Medical Association (Jama) le 2 avril 2024, la ligature ne prévient pas davantage les récidives de fibrillation atriale que l’isolation de la veine pulmonaire seule.
Essai AmazeFibrillation atriale (FA)Isolation de la veine pulmonaireJournal of American Medical Association (Jama)Ligature de l’appendice auriculaire gauche (AAG)Système Lariat (AtriCure)