Les patients atteints de fibrillation auriculaire (FA) et présentant conjointement une néphropathie chronique sévère sont à risque plus élevé d’hémorragie, de thrombo-embolie et de décès. Les résultats d’une étude publiée le 9 août 2024 par le Journal of the American Heart Association comparent les risques d’hémorragie majeure, d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’embolie systémique dans cette population. L’étude porte sur 6.794 patients traités par la warfarine, l’apixaban ou le rivaroxaban entre 2011 et 2021. L’apixaban était associé à un risque d’hémorragie majeure significativement réduit par rapport à la warfarine, et au rivaroxaban, ce dernier étant associé à un plus grand risque d’hémorragie majeure que la warfarine. Le risque d’AVC ou embolie systémique était similaire sous apixaban et sous warfarine. Selon les auteurs de l’étude, ces résultats en vie réelle suggèrent un rapport bénéfice-risque amélioré avec l’utilisation de l’apixaban pour l’anticoagulation orale dans cette population à haut risque.
Patients atteints de FA avec une néphropathie chronique sévère : anticoagulation orale et risque hémorragique