Il est avéré qu’il existe un risque accru de démence chez les patients atteints de fibrillation atriale (FA) avec un risque plus élevé chez les patients plus jeunes. Les résultats de l’essai randomisé Brain-AF présentés le 16 novembre au congrès de l’American Heart Association (AHA) à Chicago a évalué l’intérêt de l’anticoagulation orale chez les patients jeunes atteints de fibrillation atriale, à faible risque d’AVC. Cet essai a inclus 1.235 patients dans 53 centres au Canada. Les patients d’un des deux groupes recevaient rivaroxaban à faible dose, le groupe témoin, un placébo. Après un suivi médian de 3,7 ans, le critère principal d’évaluation, incluant le déclin cognitif, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les accidents ischémiques transitoires (AIT), n’était pas significativement différent entre les deux groupes. L’essai a confirmé en revanche un taux élevé de déclin cognitif dans cette population. Il a donc été arrêté avant son terme pour inanité. Selon l’AHA, ces résultats confirment que le risque d’AVC est faible chez les patients de moins de 65 ans atteints de fibrillation atriale mais exempts de facteurs de risque et qu’ils ne nécessitent pas de traitement anticoagulant préventif.
Voir l’article sur le site de l’AHA (en anglais)
Patients de moins de 65 ans atteints de FA : anticoagulation et risque de déclin cognitif, d’AVC et d’AIT