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Traitement antihypertenseur après un AVC hémorragique

Traitement antihypertenseur après AVC hémorragique

L’hypertension est la pathologie prédominante sous-jacente à l’hémorragie intracérébrale non lobaire, et les agents antihypertenseurs ont des implications biologiques distinctes pour la micro-vascularisation cérébrale. On ne sait pas si la classe de médicaments antihypertenseurs initiés après une hémorragie intracérébrale affecte le résultat fonctionnel au-delà du contrôle de la pression artérielle. Jama Network publie sur son site le 2 février les résultats d’une étude de cohorte portant sur 1.079 patients atteints d’hémorragie intracérébrale non lobaire, ayant comme objectif de déterminer si la classe d’antihypertenseurs oraux initiés pendant l’hospitalisation avait une incidence sur le résultat fonctionnel. Le critère principal de l’étude était un résultat fonctionnel favorable après 3 mois de suivi. Sur les 1.079, 407 ont reçu un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) ou un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine (Ara), 419 un β-bloquants, 503 des inhibiteurs calciques, 180 des diurétiques thiazidiques et 277 d’autres classes d’antihypertenseurs.
Au terme de cette étude, l’initiation d’un traitement par IEC ou ARA était associée à une probabilité plus élevée d’un résultat fonctionnel favorable. Aucune autre classe d’antihypertenseurs n’était associée à un résultat fonctionnel. Selon les auteurs, cette étude laisse penser que les antihypertenseurs ciblant le système rénine-angiotensine pourraient avoir un effet protecteur après une hémorragie liée à une maladie hypertensive des petits vaisseaux cérébraux. Néanmoins compte tenu de la méthodologie de l’étude, ses résultats nécessitent d’être confirmés.

Voir l’article (en anglais)

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