Scroll Top

STEMI : y a-t-il un bénéfice de l’anticoagulation après intervention coronarienne percutanée ?

Medscape (Sara Freeman) a rapporté le 12 septembre 2024 la présentation au congrès 2024 de la Société européenne de cardiologie (ESC) par une équipe chinoise des résultats de l’essai randomisé Right avec un recul d’un an. Cet essai porte sur l’intérêt de l’anticoagulation après une intervention coronarienne percutanée (technique consistant à monter un stent dans l’artère coronaire obstruée à l’aide d’un cathéter  introduit dans l’artère fémorale ou radiale) primaire pour infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST (STEMI). 2.989 patients ayant participé à l’essai avaient été initialement traités par bivalirudine pendant et jusqu’à 4 heures après leurs interventions. Les patients ont ensuite été répartis de manière aléatoire dans un groupe anticoagulation prolongée ou dans un groupe placebo sans anticoagulation. Les patients du groupe anticoagulation prolongée pouvaient recevoir l’un des trois schémas thérapeutiques anticoagulants choisis par les 53 centres participants : l’héparine non fractionnée, l’énoxaparine d’héparine de bas poids moléculaire ou la bivalirudine. Le critère d’évaluation à un an était la survenue était d’un événement cardiovasculaire indésirable majeur et les hémorragies. L’essai incluait également une comparaison des résultats selon le type d’anticoagulation utilisé. L’essai a montré qu’il ne semblait pas y avoir d’avantage à poursuivre le traitement anticoagulant après une intervention coronarienne percutanée, et une supériorité de l’anticoagulation par énoxaparine, ce dernier résultat étant toutefois sujet à caution du fait que l’anticoagulation selon les trois schémas n’avait pas bénéficié de la randomisation.

Voir l’article de Medscape (en anglais)

Publications similaires