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AOD versus antiplaquettaire après un AVC embolique de source indéterminée

Un article de Medscape (Patrice Wendling) du 20 septembre 2024 se penche sur l’accident vasculaire cérébral embolique de source indéterminée (Esus) défini comme un accident vasculaire cérébral ischémique non lacunaire sans origine claire après une évaluation diagnostique suffisante. Il représente environ 20 % de tous les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et présente un taux de récidive d’environ 4 à 5 % par an. L’entité ESUS a été proposée en 2014 pour faciliter la recherche. À l’époque, l’Esus était considérée comme une indication claire pour l’anticoagulation. La fibrillation auriculaire (FA) cachée était considérée comme la cause principale, une théorie soutenue par les essais Crystal AF et Embrace, où une FA sous-jacente a été détectée grâce à une surveillance cardiaque plus longue chez jusqu’à un tiers des patients ayant subi un AVC inexpliqué. Cependant, trois essais récents (Navigate Esus, Re-Spect Esus et Arcadia) n’ont pas réussi à démontrer que les anticoagulants oraux directs (AOD) étaient supérieurs à l’aspirine pour la prévention des accidents vasculaires cérébraux récurrents chez les patients atteints d’Esus. Le traitement standard à long terme est l’aspirine ou un autre antiplaquettaire unique, tel que le clopidogrel, et une combinaison à court terme d’aspirine et de clopidogrel pendant 4 semaines maximum peut être utilisée chez certains patients à risque élevé.

Voir l’article de Mescape (en anglais)

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