Une enquête réalisée par Santé publique France fait le constat que trop peu de personnes suivent une réadaptation cardiaque après un syndrome coronaire aigu (SCA). En 2019, sur les 134 846 patients atteints de SCA, seuls 22 % ont été admis dans les six mois suivant l’évènement aigu.
Cette étude fait aussi ressortir des inégalités, en particulier liées au fait d’être une femme ou selon la région de résidence.
Ces taux sont nettement insuffisants aux regard notamment des recommandations des Sociétés savantes françaises et internationales : les bénéfices de la réadaptation cardiaque sont très solides sur la réduction des conséquences (insuffisance cardiaque, récidive d’infarctus, etc.) mais aussi sur les décès à la suite d’un SCA. Les avantages sont aussi prouvés sur les capacités fonctionnelles et la qualité de vie des patients.
Voir l’étude publiée dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH)