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Intérêt de la thrombolyse associée à la revascularisation primaire dans l'infarctus du myocarde

Les interventions coronariennes percutanées en cas d’infarctus du myocarde comprennent les angioplasties coronaires transluminales percutanées avec ou sans pose de stent. Après une telle intervention jusqu’à la moitié des patients souffrent d’obstruction microvasculaire liée à une embolisation distale du thrombus, entraînant un élargissement de la taille de l’infarctus et des risques augmentés d’insuffisance cardiaque, de choc cardiogénique et de décès. Une étude présentée au congrès 2025 TCT de cardiologie interventionnelle qui s’est tenu à San Francisco du 25 au 28 octobre 2025 et simultanément publiée en ligne dans le Journal of the American College of Cardiology (Jaac) porte sur l’intérêt de la  thrombolyse intracoronaire en association à la revascularisation primaire dans l’infarctus du myocarde. Cette étude randomisée a porté sur 210 patients dont l’ECG montrait un infarctus étendu qui ont reçu dans les 6 heures, dans l’artère obstruée via un cathéter, soit deux doses faibles d’altéplase – glycoprotéine qui active la biotransformation du plasminogène en plasmine, entrainant la dissolution du caillot sanguin de fibrine –, soit un placébo. Le critère primaire d’efficacité a concerné 53,3 % des patients du groupe altéplase et 52,9 % du groupe placebo. La thrombolyse n’a donc pas montré sa supériorité. En revanche, l’administration de l’altéplase a été associée à une fibrillation ventriculaire chez 10,2 % des patients contre 1,4% dans le groupe placebo.

Lire l’abstract de l’article du Jaac (en anglais)

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