La Société française de nutrition (SFN) publie dans les Cahiers de nutrition et de diététique une mise au point sur les compléments alimentaires où elle rappelle leur intérêt potentiel, mais aussi les risques liés à leur consommation (effets indésirables possibles, interactions avec un traitement, etc.)
Les compléments alimentaires regroupent les denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui sont une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses (…) destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité (décret du 20 mars 2006).
Ils constituent une catégorie très large : micronutriments (vitamines et minéraux), plantes et préparations de plantes, huiles essentielles, prébiotiques, probiotiques, produits de la ruche, algues et produits de la mer, champignons et d’autres substances chimiquement définies.
Ne faisant l’objet ni d’une autorisation de mise sur le marché, ni d’une obligation de prescription médicale, les compléments alimentaires sont moins encadrés que les médicaments.
S’ils permettent à des personnes en déficit nutritionnel de compléter leur régime alimentaire, des risques existent :
– risque en rapport avec les micronutriments en cas de dépassement des doses de sécurité. (la SFN rappelle les travaux de l’ANSES de juillet 2024 sur les limites supérieures de sécurité et les doses journalières maximales dans les compléments alimentaires pour les vitamines et les minéraux chez l’adulte)
– risques d’interactions entre les molécules combinées dans les compléments
– risques d’interactions avec les traitements pharmacologiques.
Consulter notre rubrique Je prends des médicaments sans ordonnance ou j’utilise des médecines douces
Consulter le décret n°2006-352 du 20 mars 2006 relatif aux compléments alimentaires
