Un article de Megan Brooks paru dans Medscape présente le rapport de l’Americain Heart Association (AHA) sur les médecines alternatives et compléments alimentaires utilisés par les patients atteints d’insuffisance cardiaque.
Ce rapport définit les médecines complémentaires comme étant des pratiques médicales, des produits, et des approches qui ne sont pas conformes aux recommandations basées sur des preuves.
Environ 1 patient sur 3 atteint d’insuffisance cardiaque utiliserait des médecines complémentaires, souvent sans le signaler à son médecin, ce dernier n’interrogeant pas systématiquement son patient sur cette possibilité.
Les effets de ces pratiques parallèles sont souvent méconnus et peuvent constituer un risque pour la santé en cas d’utilisation sans avis d’un professionnel de santé, d’autant que la plupart du temps, les produits proposés ne sont pas soumis aux règles applicables aux médicaments en terme d’efficacité et de sécurité.
Certaines comme la pratique du yoga et du tai chi ou la consommation d’acides gras polyinsaturés omega-3 peuvent avoir des effets bénéfiques, d’autres au contraire semblent inefficaces, voire dangereuses (notamment : supplémentation en vitamine D, supplémentation avec la thiamine, aubépine, muguet, infusion à base d’actées à grappes bleues).
En conclusion, il est essentiel d’échanger avec les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, kinésithérapeutes) avant toute expérimentation d’une médecine complémentaire.
Voir notre rubrique Je prends des médicaments sans ordonnance ou j’utilise des médecines douces