Deux études publiées le 5 mars 2024 évaluent l’intérêt de l’activité physique sur les risques d’AVC, de maladies cardiovasculaires et de décès. La première est une étude européenne publiée dans le Journal of Neurology Neurosurgery & Psychiatry (JNNP) qui s’appuie sur une revue de la littérature et une méta-analyse portant sur 16 cohortes prospectives – définissant 3, 4 ou 5 niveaux d’activité physique – totalisant 752.050 patients suivis sur 126 mois en moyenne. Selon les études prises en compte, le risque relatif d’AVC est significativement réduit sur le plan statistique, compris entre 29 et 25 % avec un niveau idéal d’activité physique. Les bénéfices de l’activité physique étaient indépendants du sexe et de l’âge et l’effet semble significatif pour le risque d’AVC ischémique en particulier mais pas pour le risque d’AVC hémorragique. La seconde est une étude internationale, publiée dans le British Journal of Sports Medicine (BJSM). Elle a porté sur un premier groupe de 72.174 participants âgés de 61,1 ans en moyenne parmi lesquels 1.633 sont décédés et un second de 71.441 participants parmi lesquels 6.190 nouvelles maladies cardiovasculaires ont été relevées, au cours d’un suivi de 6,9 ans en moyenne. Parmi les personnes très sédentaires, il apparaît que le risque de décès toutes causes diminue de 39 % lorsqu’elles effectuent 9.000 pas par jour par rapport à celles qui ne font que 2.200 pas. Le risque de maladies cardiovasculaires incidentes est diminué de 31% chez les personnes très sédentaires qui font 9.700 pas par jour. Ces deux études confirment l’intérêt de l’activité physique sur les risques d’AVC, de maladies cardiovasculaires et de décès.
