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Risques liés à la bithérapie anti-thrombotique post-AVC

Medscape (Dr Philippe Tellier) consacre le 4 novembre 2025 un article à l’étude clinique japonaise multicentrique randomisée Atis-NVaf qui porte sur 316 patients victimes d’un AVC ischémique ou d’un accident ischémique transitoire entre 8 et 360 jours avant l’inclusion. Il existait par ailleurs une FA confirmée et au moins une atteinte athéromateuse. Deux groupes ont été constitués par tirage au sort : dans l’un, c’est un anticoagulant qui a été prescrit en monothérapie, le plus souvent (94 %), un anticoagulant oral direct (AOD). Dans l’autre, en plus de ce dernier, a été prescrit un antiagrégant plaquettaire (aspirine 52 %, clopidogrel 31 %, cilostazol 17 %). Le principal critère de jugement a combiné les événements cardiovasculaires majeurs et les accidents hémorragiques majeurs dénombrés au terme d’un suivi de deux années. Une analyse intermédiaire a conduit à une interruption prématurée de l’étude pour futilité. Les événements ischémiques considérés isolément ont été légèrement moins fréquents sous bithérapie, soit 11,1 % vs 14,2 % sous monothérapie, écart non significatif au plan statistique. En revanche, les hémorragies majeures et cliniquement significatives, quoique non majeures, ont été plus fréquentes sous bithérapie, soit 19,5 % vs 8,6 % sous monothérapie. Selon les auteurs, il est donc inutile, voire dangereux, d’ajouter un antiagrégant plaquettaire au traitement anticoagulant pour ce type de patients.

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