A la suite du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 17 juillet dernier, la Première ministre a présenté tout un train de mesures destinées à « circuler en sécurité et en sérénité sur les routes de France ».
L’axe numéro 2 intitulé «mieux détecter, évaluer et suivre les inaptitudes à la conduite » s’attache notamment aux risques liés à l’état de santé du conducteur.
Les mesures prévues « visent à éviter le maintien dans ses droits à conduire d’un conducteur impliqué dans un accident de la circulation ou qui a mis en danger les autres usagers de la route, dès lors qu’il apparaît que la survenance de cet accident ou de cette mise en danger est due à un état de santé manifestement incompatible avec la conduite d’un véhicule ». Elle doivent « permettre la suspension du permis de conduire avant passage en commission médicale dans certaines situations d’infractions routières ou d’accidents matériels ou corporels, même en l’absence d’alcool ou de stupéfiants, lorsqu’il y a une forte présomption qu’elles ont pour origine un problème médical ».
Il convient de rappeler qu’un certain nombre de pathologies, notamment cardio-vasculaires, peuvent être incompatibles avec la conduite automobile et qu’il revient au patient, qui doit en être informé par son médecin traitant, de solliciter un examen d’aptitude auprès d’un médecin agréé.