Une étude rétrospective américaine publiée le 6 juillet 2023 dans Jama Network Open, portant sur près de 50.000 patients atteints de fibrillation auriculaire, sous AOD ou warfarine, pendant une durée médiane de deux ans, a permis de comparer la survenue de complications selon trois type de suivi : par le médecin prescripteur, par le médecin prescripteur complété d’un outil de gestion populationnelle automatisé ou par une clinique des anticoagulants spécialisée(1). L’étude confirme des complications moins fréquentes avec les AOD, mais ne montre pas la supériorité d’un suivi renforcé pour les patients sous AOD, par rapport au suivi par le médecin prescripteur.
1) En France ce type de structures appelées CAC ne s’est pas beaucoup développé. A l’inverse, aux Pays-Bas, en 2015, 90 % des patients sous AVK étaient suivis dans une clinique des anticoagulants