La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) des ministères sociaux a publié une étude sur l’évolution, les motifs et les caractéristiques des séjours en réanimation entre 2014 et 2022. Cette étude analyse également le profil socio-économique des patients concernés.
Durant cette période, plus d’un million de séjours hospitaliers ont été pris en charge chaque année en soins critiques (soins qui permettent de maintenir en vie et de soigner les personnes en cas de défaillance grave d’un ou de plusieurs organes), dont en moyenne 244 000 dans un service de réanimation.
L’évolution des séjours en réanimation est marquée par l’apparition du Covid-19 avec une forte augmentation en 2020 et 2021 (259 000 et 257 000, respectivement, +4 % par rapport à 2019).
Les maladies cardio-neurovasculaires sont le premier motif d’admission en réanimation sur la période étudiée.
Une baisse des techniques de ventilation invasives au profit des techniques non invasives est observée chez plus de la moitié des malades hospitalisés en réanimation pour motif respiratoire depuis 2014.
Tous motifs confondus, 29 % des séjours en réanimation finissent sur un décès, lors du séjour ou moins d’un an après.
Enfin, s’agissant de leur profil socio-économique, les patients concernés apparaissent légèrement plus vulnérables.
