
Bayer a annoncé l’arrêt prématuré de l’étude de phase III, Oceanic-AF, comparant l’inhibiteur du facteur XIa asundexian à l’inhibiteur du facteur Xa apixaban (Eliquis), en raison d’une moindre efficacité dans la prévention d’un accident vasculaire cérébral chez les patients souffrant de fibrillation auriculaire. Cette nouvelle molécule était appelée à prendre le relais de l’AOD rivaroxaban (Xarelto) qui a rapporté à Bayer plus de 4,5 milliards d’euros en 2022 et qui devrait perdre ses principaux brevets en Europe en 2026. L’annonce a fait chuter le cours de Bayer à la bourse de Francfort.