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Violences dans les établissements de santé et en libéral

Violences dans les établissements de santé et en libéral

Le nouveau rapport de l’Observatoire national des violences en milieux de santé (ONVS) vient d’être publié. Il analyse les années 2020 et 2021 au contexte sanitaire spécifique à la crise du Covid 19.

La spécificité de cette enquête périodique tient à ca qu’elle traite de toutes les atteintes aux personnes et aux biens, signalés :

– de patients/accompagnants et autres personnes sur personnels de santé

– entre patients/accompagnants et autres personnes

– de personnels de santé sur patients/accompagnants

– entre personnels de santé

Pour chacune de ces deux années, un peu moins de 400 structures ont fait un peu moins de 20 000 signalements (qui peuvent comporter plusieurs faits).

La répartition atteintes aux personnes/ atteintes aux biens est à peu près identique sur les deux années (environ 80/20 %) avec pour les atteintes aux personnes plus de 20 % liées  directement à un trouble psychiques ou neuropsychique (TPN).

Les victimes sont à 83 % (2020) et 84 % (2021) du personnel, en grande majorité des personnels soignants.

Les auteurs de violences sont à plus de 70 % des patients et des accompagnants et visiteurs entre 15 % (2020) et 20 % (2021).

Pour ces deux années, les structures d’urgence passent de la 2e à la 3e place :

– psychiatrie

– unités de soins longue durée (USLD), établissements pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)

– structures d’urgence.

Concomitamment à la publication de ce rapport, la ministre déléguée chargée notamment des professions de santé a annoncé :

– une nouvelle plateforme de signalement en ligne en janvier 2023, intégrée au portail de signalement des événements sanitaires indésirables

– la mobilisation des établissements, des ordres professionnels et des forces de sécurité pour accompagner les soignants face aux violences

– la diffusion prochaine d’un guide des principes de sécurité bâtimentaire

– une concertation à venir avec les agences régionales de santé (ARS), des établissements publics et privés, les ordres professionnels, les forces de l’ordre, des représentants de la justice, des étudiants, des organisations syndicales, des métiers de la sûreté et de la sécurité incendie, ainsi que des membres de la Conférence nationale de santé (CNS).

Voir la synthèse du rapport

Voir le rapport

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